Glané dans la presse d’autrefois : la (seule) langue de la patrie ?

Juin 2019 • par Albert GIRAUD, membre du conseil d'administration du Conservatoire

Chronique historiquePresse et livre d'autrefois

L’histoire abonde de témoignages de punitions parfois cruelles contre les élèves qui parlaient la langue provençale – c’est-à-dire leur langue maternelle! – à l’école. Les instituteurs du temps étaient malheureusement convaincus que l’éradication des langues locales serait un progrès de civilisation et un facteur de l’unité nationale. Telle est la première décision que prit l’instituteur public nommé à Vidauban en 1883.

Le Petit Var 4 décembre 1883

Vidauban
Une bonne innovation. M. Blanc, le nouvel instituteur communal, vient de prendre une excellente mesure, c’est celle d’interdire aux enfants qui fréquentent l’école de parler patois, soit en classe, soit pendant les heures de récréation.
Il serait à désirer que cet exemple fût suivi dans les autres localités de nos contrées, et que les parents surtout se prêtassent un peu à aider nos instituteurs en recommandant, de leur côté, à leurs enfants de parler la langue de la patrie.

www.presselocaleancienne.bnf.fr

Autres suggestions

pages-retrouvees

Pages retrouvées : La presse d'antan et le Freinet. Saint-Tropez vu par Paul Alexis

Octobre 2018 • par Albert GIRAUD

pages-retrouvees

Pages retrouvées : La Garde-Freinet vue par Eugène Hollande

Novembre 2018 • par Albert GIRAUD, membre du conseil d'administration du Conservatoire

1018-haiku-feuilles-grand

Automne

Octobre 2018 • par Claudine MANHES, membre du Conservatoire